D’Abraham à Woody Allen : la tradition masochiste juive

D’Abraham à Woody Allen : la tradition masochiste juive

Le plus grand parti palestinien, le Hamas, qui a triomphé aux élections démocratiques de 2006, fait ouvertement la promotion du génocide contre les Juifs. Il le déclare explicitement dans sa charte officielle et ses dirigeants passent leur temps à le répéter. Le second plus grand parti palestinien, le Fatah, est un parti seulement (sic.) raciste. Son dirigeant, le Président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu’aucun Israélien ne vivra dans un futur Etat Palestinien. En outre, l’Autorité Palestinienne glorifie régulièrement les meurtiers d’Israéliens. Comparés à ceux des autres Etats et entités arabes, les niveaux de préjugés et de criminalité palestiniens se situent probablement dans la moyenne. Les sondages indiquent que si des élections avaient lieu actuellement, le dirigeant du Hamas Haniyeh l’emporterait aisément contre Abbas.

Malgré toute la criminalité des Palestiniens, il existe un nombre significatif d’Israéliens qui n’ont que peu ou pas de critiques à émettre à leur propos. Au lieu de quoi, un certain nombre de ces Israéliens préfèrent critiquer les cercles dirigeants israéliens pour une somme d’erreurs qui leur sont reprochées. Aussi légitimes et importantes que ces critiques puissent être, elles sont bien pâles en comparaison de la dégradation morale dans laquelle vit la nation palestinienne, qui a élu des Islamo-Nazis et des glorificateurs d’assassins de civils pour les placer au sommet du pouvoir politique.

Cette attitude masochiste répandue chez les Israéliens a des racines profondes dans la tradition juive. Cela commence par le fondateur du peuple juif, Abraham. Il plaide longuement auprès de D.ieu à propos du nombre de Justes vivant parmi les habitants de Sodome qu’on devrait trouver dans l’unique but de sauver cette ville malfaisante. Mais, lorsque D.ieu lui demande de sacrifier son propre fils, Isaac, Abraham est désireux de remplir cet ordre divin sans la moindre protestation. D.ieu sauve en définitive Isaac, mais pas parce qu’Abraham lui a demandé de le faire. C’est, en tout cas, la simple lecture littérale du texte de la Bible qu’on puisse faire.

Outre cette attitude masochiste, il y a une deuxième tradition juive qui peut être décrite comme l’attitude mosaïque. Moïse plaide pour lui-même en plus de son combat pour son peuple. Lorsque D.ieu lui fait savoir qu’il n’entrera pas en Terre Sainte, Moïse argumente pour convaincre D.ieu d’agir autrement. C’est en vain, mais, au moins, il essaie.

La tradition masochiste juive se perpétue à travers les siècles. Une grande diversité de textes des prophètes correspond à cette approche. Un texte talmudique le déclare même explicitement : “Rabbi Abahu dit : sois toujours parmi les persécutés et non parmi les persécuteurs”.

De nombreux survivants de la Shoah désaprouveraient ces paroles, qui sont perçues, dans la littérature classique, comme une expression de sagesse. La génération de la Shoah est témoin de la façon dont tant de médecins et d’humanitaires juifs ont été assassinés et de la façon dont les exécuteurs les plus brutaux ont survécu et n’ont, pour certains, même pas été déférés en justice.

Un texte exégétique de la littérature midrachique fait la démonstration d’une attitude identique à celle du Talmud ci-dessus : “Abel était la victime de Cain, les offrandes d’Abel ont été acceptées ; Noë était persécutés par ses contemporains, Abraham par Nimrod, Isaac par les premiers Philistins, Jacob par Esav, Joseph par ses frères, Moïse par Pharaon, David par Saül, et Saül lui-même par les Philistins ; et d’entre tous, ce sont les persécutés et non les persécuteurs qui ont été choisi par D.ieu”.

De la même manière, certaines prières juives ont un contenu fortement masochiste, qui atteint son summum dans les prières autour des plus hautes fêtes religieuses. Une prière de ce genre contient l’expression : “Nous avons péché plus qu’aucune autre nation”. Si on prend globalement en compte les événements tels que les meurtres de masse dans le monde arabe et en Afrique, par exemple, ou les appels au génocide survenant de certaines parties du monde de l’Islam, ce texte tiré d’une prière apparaît surréaliste.

On trouve une forme plus extrême encore de masochisme dans la haine de soi. Théodor Lessing, dans l’Europe d’avant-guerre, a conçu ce terme pour le titre d’un de ses livres. Un exemple typique de dégoût de soi est évident dans la politique du Premier Ministre juif d’Autriche, Bruno Kreiski. Il n’y a qu’un Juif qui puisse en partie exonérer les Autrichiens pour leur énorme culpabilité dans leur comportement durant la guerre. La haine de soi envers sa propre judaïté est devenue tout-à-fait claire dans des déclarations, telles que : “Si les Juifs forment un peuple, alors ils constituent un peuple hideux”.

La tradition masochiste juive s’exprime également par l’humour juif. L’Anglais se moque de l’Irlandais, les Allemands plaisantent au détriment des Polonais et les Hollandais rient des Belges. Les Juifs, cela dit, font fréquemment des plaisanteries à leurs propres dépends. Cela s’incarne dans une réplique d’un film de Woody Allen, Annie Hall. Alvy, l’alter-ego du cineaste, dit : “Comparativement, je suis normal pour un type qui a grandi à Brooklyn”.

En mai 2014, la visite en Norvège du Président de l’époque, Shimon Peres a apporté un exemple encore pire d’auto-humiliation israélienne. En Norvège, l’antisémitisme et l’antisionisme sont monnaie courante. Un sondage démontre que 38% de la population considère qu’Israël se comporte comme les Nazis envers les Palestiniens. Au cours de sa visite, Peres n’a pu s’empêcher de déclarer : “La Norvège est une perle de l’humanité, fondée sur les valeurs humaines et elle cherche à maintenir l’égalité et la liberté entre les peuples”.

Cette petite sélection d’exemples illustre une tradition profondément ancrée qui se manifeste à des degrés variables, à travers de larges secteurs du spectre politique israélien. Les partisans de la conciliation à tout prix et les mouvements pour la paix qui continuent de faire pression pour de nouvelles concessions territoriales aux Palestiniens sont incapables de tirer la moindre leçon de la décision désastreuse d’Ariel Sharon, lorsqu’il a procédé au retrait de Gaza. Le masochisme n’est pourtant pas inscrit dans leurs gênes ; les enfants ne naissent pas masochistes, mais le deviennent de par leur éducation.

La tradition masochiste s’installe, dans une moindre mesure, dans beaucoup d’autres endroits au sein de la société israélienne. Les gouvernements israéliens successifs n’ont jamais exposé clairement la gravité de la criminalité des responsables palestiniens. Les exemples de masochisme israélien abondent à ce sujet – et rien n’est fait pour en sortir. C’est l’une des principales raisons pour laquelle tant d’ennemis des Juifs peuvent régulièrement profiter de leur plat de résistance antisémite sans jamais être inquiétés.

Il est essentiel que la lutte contre le masochisme devienne une question centrale au sein de la société israélienne. Cela s’applique aux conciliateurs en Israël qui choisissent de détourner les yeux devant les crimes de l’ennemi et c’est également valable en ce qui concerne ces Juifs qui font la promotion de l’antisionisme à l’étranger.

 

 

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