Le récit de Pessah : révolution de la conscience humaine

Le récit de Pessah : révolution de la conscience humaine

Il n’existe aucune trace hors de celles trouvées dans la Littérature Fondamentale d’Israël (le TaNaKh), il n’y a aucun texte égyptien qui mentionne même les événements décrits dans la Bible hébraïque, aucun artefact qui enregistre le séjour des Israélites en Égypte. ( NDLR :  ce point est tout-à-fait contestable par les historiens dont Pieter Van Der Horst qui analyse l’exode sous le jour de la Genèse de l’antisémitisme aux répercussions mondiales. Voir texte ci-dessous, de janvier 2012).
Nous avons seulement cette histoire, écrite des siècles après les événements qui y sont décrits.

Ce qui est incontestablement historique cependant, c’est que le récit (en hébreu = « Haggadah »), qui s’est développé, est devenu maintenant plus important, pour la conscience humaine, que les événements eux-mêmes.

Le récit de Pessah, raconte un événement dans l’histoire d’un groupe relativement restreint de personnes, si insignifiant pour le monde à l’époque qu’il n’était pas digne d’être enregistré.

Ce qui l’a finalement rendu si important, selon les mots du rabbin orthodoxe moderne Irving Greenberg, c’est que « ce peuple, mis en place par cet événement particulier, allait transformer la conscience humaine. Et sa chronique s’est avérée être la Bible, le livre le plus influent dans l’histoire humaine. »

Cet événement a eu beaucoup plus d’influence dans la vie juive que tout autre, en fait il a déterminé la pensée juive. Il a donné force et courage aux Juifs à travers les siècles de privation et dégradation.

Pessah, utilisant les paroles du rabbin Mordecai Kaplan:

« C’est l’esprit d’Israël essayant de communiquer ses souffrances et ses rêves à ceux sur lesquels son avenir dépend. »

Pour les mystiques, l’exode d’Égypte ne peut pas s’être produit qu’une seule fois et en un seul endroit; il doit correspondre à un événement qui a lieu en nous-mêmes, un exode de l’Égypte intérieure dans lequel nous sommes tous esclaves.

 

 

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